Les enjeux de la dignité de la personne humaine dans le dialogue entre chrétiens et écologistes : rendre compte d’un malentendu

Les enjeux de la dignité de la personne humaine dans le dialogue entre chrétiens et écologistes : rendre compte d’un malentendu

Les enjeux de la dignité de la personne humaine dans le dialogue entre chrétiens et écologistes : rendre compte d’un malentendu

Design RDI 2024 couverture 1_choix 1

Fabien Revol, « Les enjeux de la dignité de la personne humaine dans le dialogue entre chrétiens et écologistes : rendre compte d’un malentendu », La dignité de la personne humaine: d’une compréhension commune à son application dans notre société humaine Revue du Développement Intégral RDI 2, 2024, p. 6-22.

Introuvable en France… à commander à l’adresse suivante (40 000 Aryari, envt. 10€) : Revues ACM & RDI – UCM revues.acm-rdi@ucm.mg

Entre l’écologisme laïc et une approche chrétienne de l’écologie il y a un choc de visions du monde. Très grossièrement, deux positions peuvent être identifiées : d’une part, les écolo-sceptiques chrétiens et pro-vie (pour la plupart conservateurs) ; de l’autre, des écologistes antichrétiens et proavortement. Ma thèse est qu’au -delà de la critique éthique de Lynn White selon laquelle le christianisme est responsable de la crise écologique, la raison de ce choc en est à la fois théologique et métaphysique. Les chrétiens conservateurs déduisent leur compréhension de la dignité de la personne humaine de leur conception de la nature humaine. En raison du cadre naturaliste de l’écologie en tant que science, pour un écologiste, il n’y a pas de valeur éthique intrinsèque dans la nature, notamment parce qu’il n’existe pas de « nature » au sens de la métaphysique classique. Il existe un flux continu de vie dans lequel l’être humain est considéré comme un être biologique évolutif aux côtés de tous les autres. Cette approche biocentrique implique qu’aucun être n’a plus de valeur qu’un autre dans la biosphère. Existe-t-il une voie de réconciliation de

ces approches que tout semble opposer ? Mon hypothèse est que le concept de création continuée, s’appuyant sur la métaphysique d’Alfred N. Whitehead, est capable d’être un médiateur pour un accord, ou au moins une « entente cordiale », sur l’existence des valeurs intrinsèques des êtres naturels, dont la dignité de la personne humaine, selon leur cohérence ontologique dans un processus temporel, relationnel et donc écologique.

Retrouvez l’intégralité de cet article ici !

Un Commentaire

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *